TITRE DE PSYCHOTHERAPEUTE : la FFPP, le SIEERPP, et le SNP réagissent !
Psychologues, vous, qui exercez déjà des psychothérapies depuis 10, 20ans....., vous allez devoir faire 150 H de formation pour devenir Psycothérapeutes...On vous l’avait dit "plus fort que psychologue, psychologue-psychothérapeute ?
Dans le journal des psychologues de Mai, à présent nous pouvons ôter le point d’interrogation.
Voilà que les 3 organisations principales de défense du titre des psychologues qui exercent depuis longtemps des psychothérapies comprennent à l’occasion de cette sortie des décrets que les psychologues sont soumis à une formation en psychopathologie alors que c’était cousu de fil blanc , dans tous les rapports gouvernementaux anciens et récents : en effet le médical réclamait la main mise totale sur l’exercice des psychothérapies.
Les préconisations de La commission Couty (janvier2009), à propos des psychologues.
E Couty , le rédacteur de ce rapport affirme ceci : « La commission estime souhaitable que soient créées les conditions d’exercice pratique et de stage telles que, les futurs psychologues appelés à exercer en santé mentale au sein des Groupements Locaux de Coopération ou des établissements de soins, soient confrontés durant leur formation à des situations cliniques complexes ».
Dans ce nouveau contexte il pourrait être utile de mieux définir le rôle et les missions des psychologues dans les équipes de soins à l’hôpital, en structure privée, dans les GLC.
Ceci pose les questions de la compétence déléguée au psychologue, de la reconnaissance de sa capacité à accompagner une thérapie, de la reconnaissance de la nature des actes réalisées.
Des travaux de réflexion et de concertation sont, par ailleurs, en cours sur ces différents points, ils n’ont donc pas été abordés de manière approfondie dans le cadre des travaux de cette commission qui tient cependant à signaler l’opportunité qu’il y aurait à reconnaître et à valoriser les actes professionnels des psychologues, dès lors que ces derniers sont habilitées à accomplir ces actes, ou encore, dès lors qu’ils auraient volontairement opté pour un éventuel statut de professionnels de santé. »
Cette dernière proposition scelle le sort des psychologues actuels en leur accordant un nouveau statut de professionnel de santé dans une forme de contre partie régressive puisque cela dévaluera leur statut en termes d’autonomie.
Jean Paul Aubel
psychologue de la FPH
Le décret réglementant le titre de psychothérapeute est paru
Le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, en a salué la parution et commentant le décret, il a souligné que "cette disposition ne concerne strictement en rien les psychiatres, les psychologues-cliniciens ni la psychanalyse". Pourtant, dans l’annexe au décret, qui fixe les conditions de dispense totale ou partielle à la formation en psychopathologie clinique exigée, il apparaît que les psychologues cliniciens, titulaires donc d’un master en psychopathologie clinique, devraient encore se former à la psychopathologie clinique.
La profession réfléchit, aujourd’hui, sur la nécessité de parfaire le haut niveau de formation des psychologues prévu par la loi. Mais ce que nous propose cette annexe qui mêle formation à la psychopathologie clinique et approches utilisées en psychothérapie n’est pas de cet ordre. Sans compter qu’il est très étonnant que, dans le cadre d’un texte réglementaire, soit utilisé le discriminant de clinicien - certes utilisé dans le langage courant mais sans aucune définition juridique. Faut-il entendre que si le terme de « psychologues diplômés en psychopathologie clinique » avait été retenu il eut été difficile d’exiger pour eux une formation à la psychopathologie clinique ? Les psychologues et les enseignants en psychologie et psychopathologie clinique de la FFPP, du SNP et du SIUEERPP réunis, contestent formellement le tableau de cette annexe au décret.
Une annexe qui crée la confusion au sein de la profession
Alors qu’aujourd’hui les psychologues et les psychiatres se partagent l’activité de psychothérapie tant au sein des institutions publiques et privées de soins psychiatriques que dans les institutions hospitalières et dans l’exercice libéral, cette annexe laisse accroire que la formation à la psychopathologie dispensée par les universités aux étudiants des masters de clinique est insuffisante au regard de celle reçue par les psychiatres - qui eux sont dispensés de tout complément de formation.
Nous pourrions être tentés de conclure que les critères qui ont présidé aux dispenses reposent sur une conception purement médicale de la psychopathologie clinique en contradiction flagrante avec les traditions universitaires françaises.
Monsieur Accoyer a-t-il été tenu bien informé du contenu de cette annexe au décret ?
Contrairement à l’esprit de la loi, qu’il a mis onze ans à faire aboutir, cette annexe exige en effet des temps de formation complémentaires pour les psychologues cliniciens !
Cette annexe au décret ne doit pas excéder la loi et l’esprit de celle-ci.
Le SNP, le SIUEERPP et la FFPP s’associent pour demander la modification – au plus vite - de cette annexe, afin de ne plus lui faire injure.
Contacts Presse :
Jacques Borgy – Secrétaire général du SNP – 06 82 16 44 71
snp-sg@psychologues.org
Brigitte Guinot – Coprésidente de la FFPP – 06 81 56 47 13
brigitte.guinot@ffpp.net
Benoît Schneider – Coprésident de la FFPP –
benoit.schneider@univ-nancy2.fr
Mohammed Ham – Secrétaire général du SIUEERPP – 06 11 63 86 88
mohammed.ham@wanadoo.fr ou abelh@wanadoo.fr
Florence Guettier – Agence Ek.lectik – 06 33 08 23 54
ek.lectik@club-internet.fr
FFPP
Fédération Française des Psychologues et de Psychologie
71 avenue Edouard Vaillant 92774 Boulogne Billancourt cedex
S I U E E R P P
Séminaire Inter Universitaire Européen d’Enseignement et de Recherche en Psychopathologie et Psychanalyse
35 rue Elisée Reclus – 93300 Aubervilliers
SNP
Syndicat National des Psychologues
40 rue Pascal, Porte G – 75013 Paris
Vos commentaires
# Le 1er juin 2010 à 10:19, par kadija TURKI En réponse à : TITRE DE PSYCHOTHERAPEUTE : la FFPP, le SIEERPP, et le SNP réagissent !
La lutte contre ce décret prend corps, un grand rassemblement des psychologues est prévu le 19 juin 2010 sur le champ de mars à Paris :
Pour manifester leur indignation envers le décret du titre de psychothérapeute qui vient de sortir, les psychologues proposent une "psychothérapie" géante et gratuite sur le champ de Mars le 19 juin 2010
http://www.facebook.com/home.php#!/group.php?gid=119713504731457
Un psychologue en résistance !
# Le 2 juin 2010 à 21:44, par psycho En réponse à : TITRE DE PSYCHOTHERAPEUTE : la FFPP, le SIEERPP, et le SNP réagissent !
Bonjour, je ne comprends pas bien le soudain mouvement d’humeur de "pas mal de psychologues" liés à la FFPP quant à la sortie des décrets relatifs au titre de psychothérapeute. Depuis 2005, des psychologues se sont tenus informé, ont compulsé les rapports divers (clery melin, académie de médecine, ordre des médecins, et plus récemment couty….), les compte rendus de rencontre-ministère/DGS, , ceux-ci ont tenté d’informer les chefs d’organisation, les forums de psychologues sur ce qui arrive aujourd’hui. On leur a opposé que peut-être ils voyaient le mal partout (surtout le médical).Les soi-disant penseurs de la profession du SNP, de la FFPP, du Reseau psychologue qui aiment à discourir sur tout et n’importe quoi de ce qu’ils pensent être représentatif de la profession ont ignorés ces alertes, ces démonstrations relatives à la déconstruction du métier de psychologue.Les psychologues seraient ils incultes, mal informés, aveugles comme œdipe à avoir trop aimé sa mère ? je ne le sais mais "ite missa est".L’annexe n’est pas une erreur mais un vrai projet bien construit, d’une nouvelle profession médicale dans le code de la santé.
Allez, prochaine étape, la formation des psychothérapeutes psychologues en fac de médecine, c’est dans les tiroirs du ministère. Rappelez-vous, nous vous avions parlé d’un projet en franche comté , expérimental entre des profs de psychologie et la fac de médecine dont l’objectif était de former (avec salaire)à la sauce médicale et psychothérapeutique pendant une 6° année des psychologues qui devaient être embauché ensuite dans les hôpitaux . Une petite mobilisation SNP avec contact ministériel avait permis de faire échouer ce projet, ce qui nous avait valu la fureur d’un professeur de psychologie de la faculté de Besançon qui dans un mail nous avait insulté. Ils avaient remis ce projet au tiroir et il ressort aujourd’hui.Le sort en est jeté, je pense. Il y a longtemps que le feu a pris dans la maison psychologie, et une Psychothérapie géante pour éteindre le feu fera bien rire les dirigeants, alors que faire ? Un conseil national de la psychologie résistante pour analyser sérieusement les enjeux politiques et faire des propositions pour une politique de soins psychiques à l’école, dans les institutions de soins, dans la justice... voulues par les psychologues avec les pouvoirs publics pour nos concitoyens que nous sommes amené à rencontrer et aider tous les jours.
Jean paul aubel.Psychologue FPH
# Le 27 juin 2010 à 01:07, par kadija TURKI En réponse à : Dialogue entre le DRH du Centre Hospitalier de N. et Madame S., psychologue
DRH Centre Hospitalier de N. : Bonjour Madame S. ; je souhaitais vous voir car nous sommes en train de restructurer à titre expérimental les modalités de prise en charge thérapeutiques des patients dans le service où vous travaillez comme psychologue depuis 22 ans, je crois ?
Psychologue : Oui, cela fait 22 ans et 6 mois…
DRH : Etant donné la nouvelle réglementation de 2004 et le décret de juin 2010 sur l’usage du titre de psychothérapeute, je vous demanderai de ne plus utiliser ce terme pour qualifier vos activités car il est désormais protégé par la loi. Par ailleurs, nous avons recruté la semaine dernière une personne titulaire du titre de psychothérapeute, selon les termes de la loi, personne qui interviendra à mi-temps dans votre service et qui effectuera toutes les prises en charge psychothérapiques indiquées par le corps médical.
Je vous prierai par conséquent de cesser vos activités psychothérapiques le plus rapidement possible, en prenant les mesures adéquates auprès des patients concernés, afin de passer le relai à cette personne.
Psychologue : Mais… Je ne comprends pas… J’ai une formation à la psychothérapie depuis des années, formation que je continue, en bénéficiant d’une supervision de ma pratique, que je paie d’ailleurs de ma poche au profit du service où je travaille, la formation continue de l’hôpital m’ayant refusé toute prise en charge financière…
DRH : Madame S., croyez bien que j’en suis désolé mais maintenant que la loi a défini ce qu’est la qualification d’un psychothérapeute, nous avons choisi de faire appel désormais à des personnes dont la compétence est reconnue par l’Etat. Vous pourrez bien sûr continuer à avoir des entretiens avec des patients mais les indications de psychothérapie seront orientées vers le psychothérapeute ; nous avons décidé cette restructuration avec l’accord de votre médecin-chef et après avoir consulté la CME car nous avons l’intention de généraliser progressivement cette pratique à l’ensemble des secteurs de l’hôpital.
Psychologue : Mais la loi ne porte que sur le titre de psychothérapeute… Elle n’interdit pas aux psychologues de pratiquer la psychothérapie, elle leur interdit seulement de faire usage du titre de psychothérapeute s’ils n’ont pas la formation requise par la loi…
DRH : Bien sûr, Madame S. … Mais nous préférons faire appel à des professionnels dont l’Etat garantit la qualification.
Psychologue : Et sur quelle base allez-vous rémunérer cette personne ?
DRH : Nous nous référons à la grille de salaire des psychologues de la Fonction Publique Hospitalière car ce psychothérapeute a une formation de psychologue ; la différence avec vous, c’est qu’il a suivi la formation requise par la loi et qu’il présente donc toutes les garanties légales pour mettre en œuvre des psychothérapies dans le service. Vous comprendrez que nous accordons plus de crédit à une formation habilitée par l’Etat qu’à des formations privées dont nous avons d’ailleurs du mal à cerner la nature…
Dès que ce collègue prendra ses fonctions dans votre service, je vous prierai de prendre contact avec lui afin d’assurer la continuité des soins en ce qui concerne les prises en charge psychothérapiques que vous assuriez. Je vous remercie. Au revoir, Madame S.
Ce dialogue fictif pour l’instant risque fort de devenir une réalité dans un avenir proche… Les psychologues vont-ils se laisser dessaisir d’une activité à laquelle nombreux d’entre eux se sont formés à prix fort et sans reconnaissance financière supplémentaire par leur employeur ?
Accepterons-nous que les institutions où nous effectuons, pour beaucoup d’entre nous, des prises en charge psychothérapiques, confient à l’avenir cette activité aux porteurs d’un titre qui, bien que légal, ne présente en fait, aucune garantie en matière de qualification psychothérapique puisque ceux-ci n’auront suivi qu’un embryon de formation supplémentaire en psychopathologie imposé autoritairement par la loi ?
Allons-nous accepter ce qui risque de devenir une concurrence déloyale basée sur une tromperie légalisée ?
Allons-nous accepter que des UFR de Psychologie et de Médecine organisent cette formation bidon et de ce fait soient à l’origine d’une concurrence entre des psychologues ou des médecins formés à la psychothérapie et des psychologues ou des médecins non formés à la psychothérapie mais qui pourront légalement faire paradoxalement usage du titre de « psychothérapeute » ?
# Le 27 juin 2010 à 10:59, par psycho En réponse à : Dialogue entre le DRH du Centre Hospitalier de N. et Madame S., psychologue
lIMPIDE , tout simplement ce commentaire. Merci
j’ai entendu cela ces derniers mois, de la bouche d’ un chef de pole de psychiatrie (non fictif). Ils seront moins couteux....
J P Aubel, psychologue hospitalier depuis plus de 20 ans.
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# Le 3 juin 2010 à 00:30, par kadija TURKI En réponse à : Quand les psychologues décompensent collectivement sur le mode psychotique...
Non, les poteaux, vous n’avez rien compris au film !!!
Nous, psychologues qui pratiquons (éventuellement...) des psychothérapies, nous le faisons comme l’une de nos fonctions possibles, si nous y sommes formés...
La loi ne changera RIEN à nos pratiques puisque nous pouvons continuer à pratiquer la psychothérapie sans faire usage du titre de "psychothérapeute", tout comme les psychiatres et les psychanalystes, d’ailleurs.
Rien donc ne nous oblige à suivre cette formation bidon au rabais exigée par la loi, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’une formation à la psychothérapie mais d’une mini-formation en psychopathologie qui est un pâle doublon de ce qui se fait en master de psychopathologie.
Si vous allez sur les sites web des organisations de "psychothérapeutes" qui revendiquent depuis des années la légalisation des "psychothérapeutes" (FF2P, SNPPsy, AFFOP, Psy en Mouvement, Psy’G), vous constaterez qu’ils sont bien marris du texte de la loi et de son décret parce que la loi pose des exigences de formation qu’ils n’ont pas, leur barrant ainsi la route à l’accès au titre de "psychothérapeute" !
Le législateur a à ce niveau réussi son coup de façon très habile et les psychologues sont tombés dans le panneau, réagissant au pied de la lettre au texte de loi comme des psychotiques qui prennent le mot pour la chose !!!
Il reste maintenant à dissuader les UFR de psycho. de mettre sur pied cette formation bidon de façon à ce que le moins possible de personnes candidatent à l’accès au titre et là, c’est une autre paire de manches car il existe malheureusement un certain nombre de collègues universitaires qui vont être ravis de mettre en place cette formation, ça fera des étudiants en plus pour leur demande d’habilitations auprès du ministère des formations qu’ils organisent !
Et deux exceptions au tableau : les formateurs aux TCC et à la thérapie familiale systémique qui pour certains risquent de se précipiter dans la brèche ouverte par la loi parce que ce type de formation psychothérapique n’exige pas d’avoir suivi une psychothérapie personnelle, contrairement aux autres approches psychothérapiques (des D.U. de TCC se développent déjà dans certaines facs. en annonçant la perspective d’un accès par ce biais au titre légalisé de "psychothérapeute").
Même les organisations de psychiatres critiquent cette loi scélérate, en soulignant que cela va déqualifier la psychothérapie, alors qu’on aurait pu s’attendre à ce qu’ils se félicitent du texte de loi qui considère que les psychiatres sont par essence "psychothérapeutes", comme si c’était inscrit dans leurs gènes !
Occupons nous plutôt de défendre pour les psychologues de hauts critères de formation à la psychothérapie et traitons par le mépris cette loi absurde qui a été surréaliste depuis le début...
Philippe Grosbois
chargé de mission "psychothérapie" de la Fédération Française de Psychologues et de Psychologie (FFPP)
ancien responsable de la commission "psychothérapie" du Syndicat National des Psychologues et de la FFPP
représentant de la FFPP au sein du "Standing Committee Psychotherapy" de l’European Federation of Psychologists Associations (EFPA)
membre du Conseil de la Fédération Internationale de Psychothérapie
maître de conf en psychopatho et psycho clinique - Angers
# Le 28 juin 2010 à 01:15, par kadija TURKI En réponse à : GREVE DES SAISIES STATISTIQUES, DES NOUVELLES SITUATIONS ET DEMANDE MASSIVE DE FORMATION
Pour répondre à Ph Grosbois : non je n’ai pas l’intention d’accepter la situation qu’il décrit.
Je propose que si à nos pétitions il était opposé une fin de non recevoir, nous pourrions tous décider d’interrompre la saisie statistiques de nos actes qualifiés de psychothérapie et de refuser de répondre aux nouvelles demandes de psychothérapies qui nous seraient adressées, en assortissant ces refus d’une demande massive à être formés. Aux frais de l’institution bien entendu, puisqu’il s’agit d’une remise à niveau de nos compétences etc..
Il ne peut pour l’instant y avoir de concurrence déloyale des psychothérapeutes puisqu’ils n’ont pas encore de statut en hôpital. Les psychothérapeutes c’est nous, même si nous n’étions pas assez formés. ( ça ne serait pas la première fois dans le monde du travail que des personnels doivent être formés à de nouvelles techniques....)
Il nous prennent pour des cons, acceptons en l’augure, et exigeons donc séance tenante d’être formé complètement pour ce métier qu’on nous a demandé à tort d’exercer au vu de notre formation insuffisante. Interrompons donc la saisie de nos actes, continuons bien sûr à recevoir nos patients (c’est quand même pas leur faute) refusons de prendre en charge toute nouvelle situation ou il est clairement question de psychothérapie, en l’absence de cette formation indispensable qui doit nous être délivrée de droit.
Si aucune formation ne peut nous être proposée qu’on arrête de nous chercher des pous !