Six ans après : le décret ;Décret relatif à l’usage légal du titre de "psychothérapeute",de P Conrath et D Goetgheluck

Mais beaucoup de psychologues veulent devenir "psychopeutes" !!!!!!!!!!!!!!

Les organisations de psychologues s’obstinent et ne corrigent pas l’angle mort qu’ils ont depuis un certain temps sur la problématique de la profession engendrée par l’introduction du titre de psychothérapeute dans la loi HPST. Quelques voix s’élévent pour dire le désastre futur pour la profession de psychologue. Je vous recommande le texte de P Conrath et D Goetgheluck, paru dans le JDP:Titre de psychothérapeute. Six ans après : le décret ;Décret relatif à l’usage légal du titre de "psychothérapeute" : incompétence légalisée pour tous de Ph Grosbois ; Pour une évolution ambitieuse du métier de psychologue dans les établissements de santé Non à la déréglementation du métier de psychologue de JP Aubel.

En demandant le titre de psychothérapeute et la suppression de l’annexe, nous faisons disparaitre une profession, psychologue , pourquoi s’obstiner à faire ce que les hauts fonctionnaires de la DGS avaient anticipé : nous mettre devant un choix paradoxal et nous pousser à demander le titre. ils sont en passe de réussir avec le concours des organisations de psychologues.
Les nouveaux "psychopeutes" seront des auxilaires médicaux, ce que nous ne sommes pas actuellement bien loin de la même. Pensez vous que les psychologues praticiens ont une tribune ? Non les différentes organisations , citées dans le communiqué , prouvent qu’ils continuent à vouloir le titre de psychothérapeute.

J’ai le sentiment que la direction de la contestation est menée par les universitaires pour “sauver la clinique” psychanalytique et psychopathologique (ils veulent sauver leur enseignement) de même que les organisations sensées représenter la profession n’ont plus de lien vivant avec les psychologues praticiens. Plus personne ne se préoccupe de la profession de psychologue qui est la cheville ouvriére de la clinique psychanalytique et psychopathologique. L’enjeu est énorme , en ignorant une partie du probléme,ils se rendent responsable de la disparition d’une profession.
Ah s’ils pouvaient simplement poser le probléme, chercher des infos et peut etre envisager quelque chose avec les particiens !!

A lire aussi dans le JDP, le texte « Titre de psychothérapeute » : attention à la confusion des genres...Brigitte Guinot et Benoît Schneider Coprésidents, pour le bureau fédéral de la FFPP Cela témoigne que les organisations naviguent à vue, demander l’annulation de la dispense de formation pour l’obtention du titre de psychothérapeute alors que dans ce texte la FFPP parle de l’inqiétude légitime des psychologues. " sera prise en compte par la FFPP dans les choix qu’elle aura à poser mais elle ne peut, au nom de la défense des psychologues, accélérer un processus qui les déqualifie dans ses effets opératoires et dans ses exigences éthiques. Ne créons pas notre propre malheur. D’autres voies sort à mettre en chantier. Y sommes-nous préts ?"

La réponse est oui, à condition que les organisations prennent en compte dans les décisions d’actions à venir, et mettent en priorité urgente la question de la survie de notre profession et s’engagent fermement à lutter à l"’artillerie lourde" contre la création de cette nouvelle profession de psychothérapeute. Ca n’est pas possible autrement, le feu a gagné du terrain.

Psychologuesenrésistance

Le 7 juillet 2010
COMMUNIQUE

Décret réglementant le titre de psychothérapeute :
Les psychologues se concertent et agissent
Nous, organisations associatives et syndicales représentant les psychologues, nous sommes concertées pour décider des actions à mettre en place afin de dénoncer le décret relatif à l’usage du titre de psychothérapeute. Pour rappel celui-ci préconise dans son annexe des modalités de formations complémentaires concernant des enseignements et des stages déjà inclus dans la formation initiale.
Plusieurs initiatives sont d’ores et déjà retenues et en cours :
Rencontres avec les ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur, afin d’expliciter nos positions et d’y porter la parole des plus de dix mille professionnels et 71 institutionnels signataires à ce jour des motions/pétitions : « Réaction de protestation au décret relatif au titre de psychothérapeute » disponibles aux adresses :

· http://www.motion-petition-decret-psychotherapie.org/Petition/index.php?petition=2

· http://www.sante.cgt.fr/spip.php?page=petition&id_article=4769

· Etude de la faisabilité d’un recours juridique dans le cas où nous ne serions pas entendues par les ministères concernés.
D’autres actions sont en cours de réflexion et seront, si nécessaire, lancées le moment venu.
Contacts :
SNP
40 rue Pascal Porte G 75013 PARIS
Jacques Borgy, Secrétaire général :
snp-sg@psychologues.org 06 82 16 44 71
FFPP
71 avenue Edouard Vaillant 92774 Boulogne Billancourt cedex
copresidents@ffpp.net 06 81 56 47 13
SIUEERPP
35 rue Elisée Reclus – 93300 Aubervilliers
Alain Abelhauser, Président & Mohammed Ham, Secrétaire Général
mohammed.ham@wanadoo.fr ou abelh@wanadoo.fr 06 11 63 86 88
UFMICT CGT
ufmict@sante.cgt.fr
SFP
71 av. Edouard-Vaillant 92774 BOULOGNE cedex
gerard.guingouain@uhb.fr 01 55 20 58 32
UNSA
LORET JC Secrétaire Général UNSA santé et sociaux

unsa.picardie@wanadoo.fr et unsa@ch-stquentin.fr

TEL : 03.23.06.74.70

Vos commentaires

  • Le 13 juillet 2010 à 10:21, par kadija TURKI En réponse à : Communiqué SNP SIUEERPP FFPP SFP CGT UNSA 07 juillet 2010

    On se demande à quoi ça sert de dire les choses... quand l’imagination prend le pas sur la réalité ?

    Certains avaient pourtant alerté :

    http://www.psychologiedesante.org/lespages.html/du_titre_a_l_acte.html

    et d’autres... en avaient fait de même :

    http://www.wmaker.net/reseaupsycho.fr/Modifications-du-concours-sur-titres-des-psychologues-de-la-FPH,-mars-2010_a3934.html?preaction=nl&id=545458&idnl=65901&

    Aux échecs, cela se nomme une prise en "tenaille" : dans les deux cas tu perds :

     soit tu veux prendre le titre de psychothérapeute (et tu vas devenir para-médical travaillant sur prescription médicale... comme le font déjà nos confrères neuro-psychologues) et tu poseras moins de problème (aux Directeurs et aux médecins que tu déranges) que ceux qui n’auront que le seul titre de psychologue (avec un statut... encore (jusqu’à quand ?) honorable)

     soit tu veux rester psychologue clinicien (et ton recrutement deviendra un recrutement comme il l’était en 1971 quand t’avais pas de statut... il sera fait au niveau local... et la cooptation sera la règle : faudra plaire et se soumettre... à en perdre son âme et son indépendance professionnelle)

    Voilà ce qui arrive à vouloir négliger les vélociraptors !

    A quoi va servir de "sauver" la clinique... quand il n’y aura plus de psychologues cliniciens au sein de l’Institution Santé ?

    F.Pagano, psychologue des hôpitaux publics depuis 1975