URGENT : Appel du collectif des psychologues hospitaliers aux centrales syndicales en négociation avec le ministère de la Santé.

A lire aussi les commentaires qui en disent long sur le désaccord des psychologues sur le titre et cette négociation à venir.

Nous avons relevé celui la particulièrement significatif :
je suis très sidérée par ce qu’il se passe pour notre métier. Comment puis je agir à mon niveau dans le CMP pour enfants ?
personne n’entend parler de ce qu’il se passe pour notre profession mais aussi pour la santé publique. Comment médiatiser cela ?
la chef de service bientôt chef de pôle veut nous faire faire des permanences, qu’en pensez-vous ?

Et celui là : A Françoise Attiba et aux autres collègues,
Vous me faites penser aux lois « Perben » mais j’attire votre attention sur un souci croissant du législateur comme pour la loi n° 98- 468 du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu’à la protection des mineurs. Les deux projets de loi stipulaient que « ces auteurs d’infractions sexuelles même s’ils sont jugés pénalement responsables de leurs actes, souffrent pour la plupart des cas de troubles psychiques qui subsistent après l’exécution de leur peine et qui sont de nature à favoriser la réitération du passage à l’acte » (cit par A. Garcia).Concernant les personnes condamnées à un suivi socio-judiciaire avec injonction de soins et incarcérée, « le législateur entend favoriser le commencement des soins en prison, afin d’éviter toute « hibernation psychique », en prévoyant des incitations aux soins tout au long de la détention (tous les six mois par le Juge de l’Application des Peines) » (A. Garcia , Ibid). Cette préoccupation des uns pour le psychisme des patients s’oppose à la négation des autres : le sénateur jurassien Gilbert Barbier a ainsi fait retirer dans l’article 6111 du Code de la Santé la mission de « prendre en compte les aspects psychologique du patient ». C’est pourquoi nous mobilisons les élus (es) qui sont rares à bien connaître le coeur de notre métier et qui ignorent que nous sommes encore les seuls professionnels positionnés pour « étudier et traiter, par une démarche prodfessionnelle propre, les rapports réciproques entre la vie psychique et les comportements… » (Art 2 du décret du 31/01/1991. Cordialement PB

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