Par LEXPRESS.fr, publié le 06/03/2009.Un cadre de formation pour les psychothérapeutes

Pourquoi le SNP et la FFPP se taisent sur le fond de l’article 52 ?
Ils font comme s’ils entérinaient cette réglementation du titre de psychothérapeute et des conditions de formation qui de fait crée un nouveau métier de psychothérapeute psychologue , profession de santé. Tout le monde a l’air de se féciliciter de cette avancée au niveau de la formation.
Il faut savoir que les hôpitaux embaucheront dorénavant ces nouveaux professionnels et qu’ils se passeront peu à peu des psychologues qui ne voudront pas du titre de psychothérapeute.

Les psychothérapeutes devront suivre une formation de haut niveau dispensée dans des établissements agréés après le vote par les députés d’un amendement (1) au projet de loi de Roselyne Bachelot.

Les députés ont rendu obligatoire, dans le cadre du projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires", actuellement examiné à l’Assemblée, une formation de haut niveau pour les psychothérapeutes, qui devra être dispensée dans des établissement agréés.

Cette mesure, présentée par Roselyne Bachelot (Santé) par le bais d’un amendement à son projet de loi doit à présent être entérinée par les sénateurs.

Insistant sur la nécessité d’encadrer "l’usage du titre de psychothérapeute", Mme Bachelot a expliqué qu’"une des conditions de cet encadrement consiste à garantir la qualité de formation de ces professionnels en la fixant à un niveau élevé".

Résoudre le problème

Le texte prévoit donc une formation théorique et clinique de psychopathologie clinique accessible aux personnes possédant "un niveau élevé universitaire de type Master 2 de psychologie ou de psychanalyse ou Doctorat de médecine".

Par ailleurs, les professionnels qui, dans leur cursus de formation initiale, auront déjà suivi tout ou partie des modules développés dans cette formation pourront bénéficier de dispenses totales ou partielles, est-il prévu.

La ministre a reçu le soutien des députés sur tous les bancs de l’Assemblée.

"Cet amendement résout enfin le problème", a dit le rapporteur UMP de la commission des Affaires sociales Jean-Marie Rolland. Catherine Génisson (PS) a "tenu à remercier le gouvernement d’avoir présenté cet amendement nécessaire et salutaire" tandis que Jean-Marie Le Guen (PS) s’est exclamé : "quel beau jour, cela fait cinq ans que nous discutons de cette question !".

(1)

Amendement adopté le 5 mars à 23h47
AMENDEMENT N° 2083 Rect.

présenté par

le Gouvernement