Un cri du coeur : témoignage d’une collègue sur le non respect des statuts, la médicalisation des psychologues et l’absence de représentation syndicale ou professionnelle dans la défense de notre métier.

ce que nous pouvons vous dire , c’est résister et dire "Non" à ce qui est illégal et bien des faits le sont dans votre témoignage : tutelle cadre, tutelle médicale.

Vous pouvez prendre contact avec nous par l’intermédiaire du mail du site.A plusieurs , nous pouvons être plus solidaire et plus fort.

JPA


Réponse à l’article Non au surtitre de psychothérapeute et à la création d’un nouveau métier frappé du sceau de l’incompétence légalisée. Non à l’incurie de la représentation syndicale et professionnelle des psychologues.Ils ont laissés faire ce qui arrive par leur soif de pouvoir.

Réponse tardive au message du 11/10 concernant les difficultés décrites de collègues qui "souhaiteraient" être sous la responsabilité de médecins. Juste une réalité : celle de mon terrain de travail. Description : d’abord sous l’autorité du directeur, je me suis retrouvée, à l’occasion d’un changement de direction, sous la responsabilité ou l’autorité...que dire, du cadre sup de santé, sans motif, sans concertation...puis à l’occasion d’une formation concernant le dossier de soins informatisé, la formatrice m’a appris qu’en 2013, demain donc, lorsque je "devrai" intervenir, j’aurai une alerte, informatique bien sûr (pour le reste...), alerte qui viendra du médecin, bien sûr, ce sera un travail à faire sur prescription, c’est à dire que l’alerte correspond dans le logiciel, à mais oui !!! à une prescription médicale. L’affaire est pliée, y’aura plus de question à se poser !! on pense pour nous !!! depuis longtemps apparemment, je n’y peux pas grand chose, seulement un sentiment de colère immense car je ne vois rien à ce propos sur les forums, ou autres, les trucs de syndicats et tout et tout, c’est pourtant concret ça !, et je ne pense pas être le seul psychologue de France à être concerné. Quant au temps fir, ce sera comme pour le reste, il faudra faire ce qu’on nous demande, point. Je vous conseille, la vilaine bête que je suis, de vous pencher attentivement, très attentivement sur les annonces d’offre d’emploi, de pôle emploi, d’hospimob, des conseils généraux, des groupes de maison de retraite, ça donne une idée sidérale des representations qui s’attachent au métier et à son statut. Ce n’est pas comique mais cosmique. On parle ça et là du statut, oui, oui, d’accord, il est manifestement obsolète, rien n’est respecté, ce qui serait à défendre, ne l’est pas et pourtant les textes existent. Le métier est tout simplement dénié dans son essence, dans son apport. La psychologie éclate mais y’en a qui s’éclatent, ceux qui passent à la tv, ils ont un air épanoui, qui m’énerve...et en + je comprends même pas qu’est-ce qui diz, non je suis simplement jalouse de leur manifeste paix intérieure. Bon voilà, collège de psychologue, why not, pour ma part je suis toute seule mais j’aime bien la compagnie. Titre de psychothérapeute ? Deviendra-t-il obligatoire pour gagner son pain ou la croute de son pain ? Je ne le demanderai pas, pour quoi faire, encore une fois, nous avons un statut, point. Bonne nuit à tous car demain, psychologue clinicienne (je) travaille, et oui, clinique quand tu nous tiens...