Pour une méta-théorie de la psychothérapie

Texte à situer dans la polémique actuelle entre sciences cognito-comportementalistes et psychanalyse : tentation à évincer l’enseignement de la psychanalyse à l’Université avec un enjeu majeur dans les mentions futures des masters de psychologie.
Pratriciens n’aurions nous rien à dire ?
A vos plumes !!
Il répond à ce propos qui fait partie d’un échange entre les professeurs d’université : "
Cher collègue,
Je partage en partie l’avis de Van Rillaer sur la psychanalyse à l’Université qui met en avant les relations politiques de celle-ci. Je pense plutôt que les universitaires sont responsables de cette situation. Si nous voulons offrir à nos étudiants une université digne de ce nom, nous pouvons plus accepter que la psychanalyse vive dans un monde parelle où elle n’a pas besoin d’évoluer et où elle est "protégée" grâce aux critères d’évaluation différentes que les autres domaines de la psychologie.
Nous, les enseignants-chercheurs, sommes aussi responsables du fait que la psychanalyse reste l’unique approche clinique dans un grand nombre de nos universités. Nos étudiants méritent que la psychologie clinique reflète la diversité des approches modernes et efficaces enseignées dans tous les autres pays européens. Face aux lobbies psychanalytiques, avons-nous le courage d’insister sur des recrutements qui reflètent cette diversité ? Quand les critères scientifiques ne sont pas respectés, avons-nous le courage pour refuser à nos collègues l’appartenance aux laboratoires de recherche ?

Le choix est le notre.

Cordialement

Pierluigi Graziani,

Professeur de Psychologie clinique et Psychopathologie, Université de Nîmes

Membre CNU, liste Clinique Moderne et Scientifique"

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