Le SNP COMMUNIQUE : Les psychologues enfin reconnus dans le Code de la santé publique comme acteurs de la mise en œuvre de la politique de santé mentale.

j’invite particulièrement le SNP à lire cet article : [http://www.psychologuesenresistance.org/spip.php?article633]

Voilà plusieurs décennies que la psychologie clinique et les psychologues contribuent aux projets de soins et ont pris des responsabilités dans les établissements de santé et particulièrement en santé mentale "Adultes et enfants" avec une activité conséquente dans les psychothérapies, l’analyse clinique dans les équipes de soins , le travail de liens interinstitutionnels et la contribution à des projets de soins, sans reconnaissance institutionnelle formelle, ni inscription dans les projets d’établissements, en 2009, a même été retiré des missions de l’hôpital la seule référence dans la loi "santé", relative à la prise en compte des aspects psychologiques, mais pourquoi devrions nous prosterner devant cette unique reconnaissance dans le code la santé ? . Les pouvoirs publics autrement dit les gouvernements successifs depuis 30 ans (date de création du titre de psychologue) et les directions des services de santé ont ignorés, disqualifiés l’exercice bien réels des psychologues et utile à nos concitoyens sans jamais leur reconnaitre un salaire décent, ni un cadre d’exercice formel dans les établissements de santé. Dans quel pays moderne voit on cette même situation ? aucun.
Il n’est tout de même pas exceptionnel que les psychologues soient cités parmi les acteurs qui mènent des actions de prévention, de diagnostic, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale car ils le font depuis des décennies.
Faudra t-il attendre 30 ans pour que des projets de psychologie avec des pôles de psychologie clinique voient le jour ?
Jean Paul Aubel
Psychologue clinicien

COMMUNIQUE Les psychologues enfin reconnus dans le Code de la santé publique comme acteurs de la mise en œuvre de la politique de santé mentale.

Notre combat et nos rencontres avec les parlementaires couronnés de succès.

L’adoption par les députés de l’article 13 du projet de loi de modernisation de notre système de santé qui réécrit l’article L.3221-1 du Code de la santé publique (CSP) constitue une avancée décisive.

La profession est enfin reconnue dans le CSP, aux côtés des établissements de santé autorisés en psychiatrie et des médecins libéraux : les psychologues sont des acteurs notables de la mise en œuvre de la politique de santé mentale intervenant dans les domaines des actions de prévention, de diagnostic, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale.

Les psychologues, conformément au nouvel article L.3221-2 du CSP et comme l’ensemble des acteurs mentionnés à l’article L. 3221-1, pourront participer à l’élaboration et à la mise en œuvre des projets territoriaux de santé mentale, dont l’objet est l’amélioration continue de l’accès des personnes concernées à des parcours de santé et de vie de qualité, sécurisés et sans rupture.

De plus, suite à l’adoption de l’article 26 bis B par les députés, le projet d’établissement des établissements de santé comportera dorénavant un projet psychologique.

Le SNP remercie les organisations partenaires dans ses démarches et les députés et sénateurs qui nous ont reçus et écoutés et qui ont porté notre revendication de reconnaissance de la profession dans les commissions des Affaires sociales et au parlement. Grâce à eux la place des psychologues dans la santé mentale est enfin reconnue à la hauteur de leur engagement professionnel et de leur travail auprès des patients, des équipes et des établissements.

Pour le Bureau national,

Jacques Borgy, Secrétaire général.

Contact presse : 06 82 16 44 71

Nouvel article L.3221-1 du CSP : « La politique de santé mentale comprend des actions de prévention, de diagnostic, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale. Elle est mise en œuvre par des acteurs diversifiés intervenant dans ces domaines, notamment les établissements de santé autorisés en psychiatrie, les médecins libéraux, les psychologues et l’ensemble des acteurs de la prévention, du logement, de l’hébergement et de l’insertion. »

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