Psychog : expérimentation en Occitanie d’une prise en charge des malades par des psychologues
Sans concertation avec la profession et contre l’avis de leurs organisations
Une prise en charge des personnes souffrantes par l’état ou un de ses services, oui sans prescription médicale.
La Ministre de la santé continue sa politique, droite dans ses bottes avec sans doute l’aval des députés LREM des départements concernés, elle vient d’annexer le corps des psychologues sous sa tutelle médicale contre l’avis des organisations de psychologues et des facultés de psychologie (elles délivrent le diplôme de psychologue) qui n’ont par ailleurs pas été concertées et en dépit des lois qui réglementent le métier de psychologue dans les institutions de santé. Le psychologue ne sont des professionels de santé au sens du code de la santé et ne sont donc pas soumis à une prescription médicale.
Le psychologue est formé aux sciences humaines avec une mission centrée sur la vie psychique, dans son rapport à autrui le décret en 91 spécifie ses missions : il étudie et traite, au travers d’une démarche professionnelle propre, les rapports réciproques entre la vie psychique et les comportements individuels et collectifs afin de promouvoir l’autonomie de la personnalité. Le psychologue est au service des personnes et sa souffrance(douleur psychique) , il n’est pas un auxiliaire médical.
Une expérimentation de prise en charge de la souffrance psychique des patients atteints de maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées et de leurs aidants par des psychologues sera menée pour une durée de 4 ans dans trois départements dont l’Hérault.
Baptisée PSYCHOG, cette expérimentation de parcours de soins vise à prendre en charge la souffrance psychique par psychothérapie par des psychologues en coordination avec les médecins prescripteurs.